Jérémie Deschamps-Bussières
Mini-mirage
Photo: instants.info
En utilisant l’infinie source de contenu que représente internet aujourd’hui, je fais la documentation de vidéos, souvent anonymes, desquels je choisis et extrais un plan éloquent pour y apposer ma propre intervention, sensible et intuitive. De la catastrophe sociale, à la spectaculaire aventure populaire, en passant par le tragique et le quotidien, le contenu que j’archive se présente comme une épopée mythique de l’histoire humaine à l’ère d’internet. Le moment vidéo figé devient d’abord photo, pour devenir peinture, puis oeuvre. Ainsi, je propose un témoignage de mon époque en accordant une importance particulière à certaines réalités partagées en ligne puis, en les mettant en contexte selon les canaux traditionnels de l’art. Je fabrique des artefacts sur lesquels mes interventions brouillent les pistes d’interprétation univoques.
Photo : instants.info
Jérémie Deschamps Bussières vit et travaille à Trois-Rivières. En 2022, il est parmi la courte liste des artistes sélectionnés pour la Foire en art actuel de Québec. Quelques années plutôt il se retrouvait dans l’exposition copy/paste/erase avec 7 autres artistes internationaux sélectionnés par la Galerie C.O.A à Montréal. En 2015, il se fait connaitre lors de l'exposition Freshpaint à la Galerie Art Mûr de Montréal regroupant 40 artistes de la relève artistique canadienne, son travail sera alors cité et mis de l’avant dans un article de la Presse+ à Montréal. En 2019, l’artiste présente son premier solo La fuite des fusées éclairantes au Centre d’exposition Raymond- Lasnier, ce qui lui vaudra l’année suivante le prix Stelio Sole. Il sera aussi en nomination pour le prix Arts Excellence en 2021. L’artiste multiplie aussi les collaborations (Burton Snowboards, We Are Colossale, le Cirque du Soleil) et les expositions de groupe, tant au Québec qu’à l’étranger (Mexique, Chine, Colombie, France, Espagne, Serbie). Jusqu’à présent, son travail a fait l’objet de plusieurs articles dans La Presse+, Le Nouvelliste, Supersonic Art et la revue du centre de design de l’UQAM à Montréal, Pica Magazine.
